Global reproducibility network

Le réseau français s’inscrit dans un plus vaste réseau international regroupant des réseaux nationaux composés d’universitaires qui visent à promouvoir et à garantir des pratiques de recherche rigoureuses en mettant en place des activités de formation appropriées, en concevant et en évaluant les efforts d’amélioration de la recherche, en diffusant les meilleures pratiques et en travaillant avec les parties prenantes pour coordonner les efforts dans tout le secteur. Ces réseaux nationaux visent une large représentation disciplinaire et un dialogue interdisciplinaire intensif (par exemple, avec les organismes de financement, les éditeurs, les sociétés savantes et d’autres organisations sectorielles, ainsi que des chercheurs de toutes les disciplines et à tous les stades de leur carrière).

Center for open science

Le Center for Open Science COS est une organisation basée aux États Unis visant à promouvoir la science ouverte et à améliorer la transparence, la reproductibilité et l’intégrité de la recherche. Le COS développe des outils et des ressources, comme la plateforme Open Science Framework OSF, pour aider les chercheurs à organiser, partager et collaborer sur leurs projets. Ils sont aussi en charge des initiatives appelées registered reports et préregistration, qui mettent l’accent sur la planification et la révision par des pairs avant la collecte des données pour renforcer l’intégrité scientifique. Ils ont développé les TOP guidelines et le TOP factor pour évaluer les pratiques des revues scientifiques en fonction de critères spécifiques liés à la transparence et à l’ouverture de leurs processus de publication et leur apporter un soutien. Le COS est aussi investi dans la métarecherche dans le but d’identifier et corriger les faiblesses dans le processus scientifique.

Center for Reproducible Science

L’objectif du Center for Reproducible Science de l’Université de Zürhich, est de former la prochaine génération de chercheurs aux bonnes pratiques de recherche, de développer de nouvelles méthodologies liées à la reproductibilité et à la réplication, et d’améliorer la qualité de l’investigation scientifique en utilisant la méta-science.

Institute for replication

L’Institut for replication est dédié à la promotion et à la génération de reproduction et de réplication d’articles publiés, qui sont essentielles pour renforcer la crédibilité des résultats de la recherche. Ils travaillent en collaboration avec des membres de la communauté scientifique qui participent à des replication games pour évaluer la robustesse des publications, principalement dans les champs des sciences sociales.

Association for Computing Machinery (ACM)

L’ACM (Association for Computing Machinery) a contribué à améliorer la reproductibilité de la recherche scientifique en informatique de plusieurs façons essentielles. Ses principales initiatives incluent, de façon non exhaustive, l’élaboration de standards, des directives, et l’encouragement de la reproductibilité dans ses publications, recherches et formations par un système de badges et d’évaluation d’artefacts en lien avec la transparence et la reproductibilité. Ils organisent aussi des événements et de conférences comme l’ACM-REP. Ainsi, l’ACM joue un rôle central dans la promotion de la reproductibilité en informatique en facilitant l’accès aux ressources et en mettant en place des pratiques de publication qui favorisent la vérifiabilité des résultats scientifiques.

Knowledge exchange

Knowledge exchange (KE) est une initiative européenne qui regroupe des institutions de recherche et des parties prenantes du secteur académique, technologique et scientifique, dans le but de faciliter la communication et le partage de savoir-faire entre différents pays et communautés de recherche, en lien avec les infrastructures des technologies de l’information et de la communication. KE s’intéresse particulièrement à l’Open science, à l’Open access, entre autres thématiques. Ils rédigent des rapports dans les quels ils abordent la thématique de la reproductibilité. Ils étudient également comment l’adoption des pratiques de recherche reproductible peut être impulsé par les parties prenantes (lien vers le rapport).